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mercredi 30 janvier 2013

Le Kerala

Il s'agit de la région la plus visitée de l'Inde du Sud et cela se comprend !

Kerala :

Langue : Malayalam

Espérance de vie et taux d'alphabétisation très au-dessus de la moyenne nationale.

Les épices généralement cultivées au Kérala sont le poivre (96 % de la production nationale), la cardamome, la vanille, la cannelle et la noix de muscade.
Politique: Particularité d'avoir élu démocratiquement en 1957 un gouvernement communiste.
Religion : 56 % d'hindous, 24 % de musulmans et 19 % de chrétiens.

Trivandrum : Capitale du Kerala


Varkala: Village perché sur une falaise surplombant la mer


Après une escale brève dans la capitale du Kerala, nous remontons la côte Malabar vers une des plages les plus réputées du Kerala. Au programme : Détente et baignade au coucher de soleil !


Alappuzha : Départ pour l’expérience des Backwaters

L'attraction la plus célèbre du Kerala ! Promenade dans les Backwaters en canoë, il s'agit d'un vaste réseaux de lagunes reliées par des canaux communiquant avec la mer.



C'est un sentiment de tranquillité que l'on ressent, ce qui relève presque de la magie en Inde ! Le parcours se fait avec les pagaies, dans le calme (on entend tout de même quelques fois les klaxons des bateaux !), avec pour ambiance de fond les chants religieux... Les petits canaux sont accessibles seulement en canoë et permettent de découvrir des petits villages tranquilles; on y croise régulièrement les femmes lavant le linge dans le canal ou bien travaillant dans les rizières. La visite s'accompagne d'un déjeuner convivial chez l'habitant avec une dégustation très locale.







Le lendemain nous retraversons les Backwaters (avec un bateau motorisé cette fois-ci !) pour découvrir l'arrière pays.


Kumily : Parc naturel du Periyar


Nous posons les sacs pour 3 jours à Kumily, mais il nous aura fallu 30 minutes seulement pour se rendre compte que le vélo n'était pas le bon moyen de transport pour nous dans cette région très vallonnée ! Nous décidons donc d'emprunter à pieds, des chemins hasardeux dans les plantations d'épices où l'on y teste nos connaissances ! Reconnaissance du poivre, de la cardamone...



Puis nous continuons la visite de l'arrière pays et ses beaux points de vue en testant les différents moyens de transport en auto stop ! Fun garanti !



Le parc naturel du Periyar : Un des plus grands parcs naturels du Kerala.
Points négatifs : le jour où nous y allons était férié, donc le parc blindé !
Et une fois les droits d'entrée payés, il faut repayer pour voir quelque chose ! Nous décidons d'organiser nos trecks tous seuls, ce qui n'est pas autorisé... Le premier s'est très bien passé, il n'y avait personne du coup, et l'impression d'avoir le parc pour soi et cette atmosphère sauvage étaient très plaisantes ! Mais la 2ème tentative s'est avérée moins glorieuse...au bout de 5 min, nous avons été interpellés par un garde et ramenés de l'autre coté de la rive... en planches de bambou, la Classe!








Munnar : Les plantations de thé

Après 4h de bus pour 100km (la beauté des paysages durant le trajet apaisait notre fatigue !), nous arrivons à Munnar, 1600m d'altitude: un endroit bluffant et rafraichissant ! Une succession de collines tapissées de plantations de thé !





Nous arrivons au moment même de célébrations de fêtes religieuses dans les rues . Ce qui n'est pas commun pour nous, mais fréquent en Inde est de célébrer des fêtes hindoues et chrétiennes en même temps et même d'avoir leurs édifices religieux les uns à coté des autres: il n'est donc pas rare de trouver temples, églises et mosquées à 2 pas les uns des autres.





L'endroit est idéal pour les randonnées! Après une balade de 3 heures dans les plantations de thé au milieu desquelles nous trouvons 1 ou 2 petits villages typiques, nous arrivons au point de vue de Pothamedu




Ce qui est toujours surprenant en Inde, c'est que l'on peut trouver n'importe quoi, n'importe où ! Par exemple il n'est pas impossible de trouver un turbo reconverti en instrument pour la cuisine (ici il permet de souffler sur le feu) !

 

Fort Kochi : Ancienne colonie portugaise et départ en train pour Goa

Ici les différentes boutiques et coiffeurs s’appellent souvent Da Silva ou De Soussa, la culture portugaise est encore très présente. On y trouve en bord de mer des filets de pèche chinois : les carrelets qui sont l'attraction touristique et la pêche, une des activités principales de la ville.


Il est agréable de se promener dans les ruelles de cette ile au large du continent, on y croise autant de chèvres que de tuk tuk !



Les petits marchés bordant la mer sont très colorés, d'une terrasse on peut observer les dauphins nager, et c'est un endroit tranquille pour profiter du coucher de soleil.






Départ en train couchette dans la soirée pour Goa : 850km, 15h de trajet, 15 euros à 2. 

Un voyage en Inde sans trajet en train ne serait pas un vrai voyage pour un routard ! 
Nous sommes dans un compartiment de 6 couchettes, le train roule avec les portes ouvertes ce qui a au moins l'avantage d'avoir une vue sympa sur l'arrière pays !



Les photos sont ici.

mardi 15 janvier 2013

Etape 2 : INDE

Chennai : Point de chute en Inde du Sud

 

Arrivée le 9 janvier, 6H. Contre toute attente, l’immersion se fait en douceur, la première approche avec les indiens est moins agressive et vénale qu'elle le fut avec les Tanzaniens. 

Le temps d'échanger quelques roupies et direction le centre ville en utilisant le train indien, et première bourde nous montons tous les deux dans un wagon réservé qu'aux femmes... ce qui donne aussi un aperçu sur la sécurité des femmes dans le pays...

Le centre de la 6ème ville d'Inde (6,2 millions d'habitants) est conforme a l'idée que l'on se fait d'une grande ville indienne: du monde (et des vaches !) partout, circulation dense et affolante, bruit incessant et abrutissant, la saleté et la puanteur sont omniprésentes, toute cette vie semble se greffer autour des temples hindous présents en grand nombre.


Chennai fût notre point de chute et le point de départ de notre périple en Inde du Sud, sans grand autre intérêt pour nous.
Nous y séjournons 2 jours en couchsurfing afin d'échanger sur les voyages et plus particulièrement sur les sites à ne pas manquer en Inde.
Premier contact aussi avec la nourriture indienne ... 

Mahabalipuram : Petit village en bord de mer sur la route de Pondichery. 

 

Nous en profitons pour visiter ses célèbres temples taillés directement dans la pierre et les petits commerces d'artisans: tailleur de pierre, textile... La présence française se fait déjà ressentir à l'approche de Pondichery et nous en profitons pour retrouver le goût d'une crêpe au Nutella !!!






Auroville : Une ville surprenante et incontournable de par son originalité et son exclusivité ! 

 

Ayant pris contact avec la tante de notre ami Jean Charles, qui vit en Inde depuis 32 ans, nous passons quelques jours chez elle à Auroville.
Il s'agit d'un village implanté en Inde mais qui n'a aucun point commun avec la vie en Inde !! Son originalité réside dans le concept exclusif de son mode de vie!


AUROVILLE :


La "ville de l'Aurore" est une ville expérimentale située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde.
Créée en 1968 par une Française, Mirra Alfassa, plus connue sous le nom de la Mère, compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo, Auroville a pour vocation, selon les termes de sa conceptrice, d'être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».

Conformément à la croyance de la Mère que l'ère de la religion est derrière nous et doit faire place à une ère de spiritualité transcendant la religion, la charte d'Auroville dit catégoriquement « pas de religions ».

Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus d'une trentaine de pays, sont organisés en trente-cinq unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat... 
Désert à l'origine, le lieu est maintenant parfaitement viable.
La superficie de la ville est actuellement de 10km², pour 2200 habitants.

Le Matrimandir, centre et lieu de méditation d'Auroville :



Nous étions dans une maison qui aurait pu être celle de blanche neige ! Une immersion totale dans la nature, avec pour visiteurs les paons, les mangoustes et apparemment un cobra mais nous n'avons pas eu l'honneur de faire sa connaissance au grand désespoir de l'un d'entre nous! Et surtout le CALME, qui n'existe pas dans le reste de l'Inde !


Une petite mob nous attendait et nous a permis de circuler dans le village.



A cette période de l'année, une fête importante est célébrée: Pongal, c'est la fête des moissons ! On y déguise les vaches qui sont les stars de la fête ! On les excite un peu et on les fait courir (en essayant de ne pas les lâcher, elles sont tenues par une personne avec une corde) dans la foule... Souvent la vache l'emporte sur la personne qui la tient et c'est le lâché en pleine foule, agitation garantie !!! Ensuite vient le lancé de bananes et de citron dans la foule mis sur son 31 pour l'évènement ! Bref un moment intense à ne pas rater !!



Kanyakumari : La pointe extrême de l'Inde où les 2 mers se rencontrent : la mer d'Arabie et du golfe du Bengale.

Nous laissons notre confort et tranquillité afin de poursuivre notre route vers la pointe sud de l'Inde! Les trajets étant très longs et très fatigants par le manque de confort des bus (la suspension ne semble pas être une priorité!), nous en profitons pour faire des escales à Tanjore, Trichi et Madurai où nous avons pu visiter les temples les plus célèbres du sud de l'Inde, des palais somptueux, les bazars très animés...C'est dommage que les photos ne retransmettent ni le bruit, ni les odeurs sinon nous aurions été heureux de vous faire partager tout cela avec nous!!!

Nous arrivons dans la ville le soir et saisissons l'opportunité d'aller célébrer un mariage indien...sur la fin... Nous avons tout juste le temps de profiter des restes du repas et de faire la rencontre de plein d'indiens! Cela n'a choqué personne qu'on s'invite au mariage, bien au contraire, ils nous ont servi à manger!
Le lendemain réveil à 5h30 pour ne pas manquer le levé du soleil qui est réputé ici et qui attire les foules! Seulement le soleil ne s'est levé qu'à 6h30! (Il n'est pas toujours facile de comprendre les indiens ni de se faire comprendre!!)
Effectivement le spectacle méritait un réveil forcé !



Le reste de la journée nous permis de découvrir ce petit village de pécheurs aux maisons colorées et animé par un vaste marché s'étendant le long du bord de mer.




Nous quittons l'état du Tamil Nadou pour rejoindre la célèbre région du Kerala sur la cote ouest.


Les photos sont ici.

lundi 7 janvier 2013

Bilan Tanzanie : Chaleureuse et sauvage !

De ce que nous avons eu la chance de voir, la Tanzanie offre des paysages splendides, divers et variés, tantôt sauvages, tantôt majestueux mais aussi paradisiaques ou encore très fournis en végétation... En dehors des grandes villes, la nature reste prédominante sur l'activité humaine.

Bien que l'accueil fut chaleureux avec les "Karibu" prononcés à chaque rencontre, la 1ère approche avec la Tanzanie fût difficile. En tant qu' "étranger blanc",on s'apparente plus à un billet de banque qu'à une personne à part entière : il y a les prix pour les locaux et les prix pour les blancs, les arnaques vous guettent à chaque coin de rue, les rabatteurs n'hésitent pas à vous harceler, le moindre prétexte est bon pour demander de l'argent, même seul le fait d'être blanc !  L'extrême pauvreté du pays conduit sans doute à cette situation...

Malgré cette réalité frappante, il ressort un tout autre aspect des tanzaniens: leur accueil chaleureux, leur simplicité; à l'heure où l'on ne sait plus communiquer autrement qu'au travers d'un écran dans notre société et où il est mal vu d'aborder des gens que l'on ne connait pas, eux, se parlent simplement, naturellement, avec le sourire, même s'ils ne se connaissent pas ! Leur mode de vie: Hakuna Matata !
On les retrouve souvent seul ou en petit groupe dans des endroits improbables en pleine nature ou errant le long des plages, ou se baignant tout habillés sans se soucier de rien... libre comme on rêverait de l'être !

Zanzibar : Mythique 'île aux épices'

Le 31 décembre, après 2 semaines passées sur le continent, nous embarquons pour l'île de Zanzibar.

Dès notre arrivée nous prenons le Dalla dalla version zanzibarite pour rejoindre l'une des plus belle plage à la pointe nord de l'île : Nungwi. Palmiers et mer turquoise au rendez vous.



C'est sur cette plage paradisiaque que nous réveillonnons pour la nouvelle année en compagnie de 2 polonais et 2 indiens rencontrés dans le Dalla-dalla et aussi bien organisés que nous... Après s'être fait embarqués par un rabatteur durant 1 heure qui devait nous trouver un logement, nous trouvons une solution de secours : dormir sur la plage du resto-bar où nous réveillonnons !


Chambre sur la plage pour le 31

La nuit fût courte... après la première baignade de l'année, nous partons à pied pour une plage voisine : Kendwa réputée pour son ambiance festive et ces full moon party... que nous avons ratées de quelques jours :-) La plage est tout aussi paradisiaque que celle de la veille. 

Le lendemain, après avoir profité des happy hour, nous commençons à descendre la côte Est jusque Matemwe, première tentative d'auto-stop en Afrique: réussie!
L'ambiance est beaucoup plus calme, les touristes préférant rester dans les luxueux complexes hôteliers plutôt que sur le sable. Notre première rencontre est... un rabatteur, qui nous trouve une chambre-cabane à prix imbattable mais avec option 'douche aux seaux'. Heureusement le puit n'est pas loin.
Notre seconde rencontre est ... une vache :


L'endroit est connue pour ses sorties snorkeling au large de l'île de Memba, la mer est très agitée, la baignade difficile mais les poissons aux couleurs tropicales sont bien présents et nombreux.

Nous sommes déjà le 3 janvier, nous continuons à descendre la côte vers Pongwe avec la méthode auto-stop (merci les camions benne !). La baie de Pongwe a tout pour être paradisiaque mais les algues étaient aussi présentes que le vent... l'attraction aura été notre garde bungalow :



Le 4 janvier, direction la dernière plage de la côte Est que nous ferons:
Paje vaste plage de sable blanc où l'on retrouve un peu plus d'animation sans doute due à l'important centre de kitesurf qui occupe une grande partie de la plage mais rend la baignade difficile.
Ici tous les hotels sont complets, pas de chambre bon marché donc on dormira sur la mezzanine d'un bar donnant sur la plage... ce qui nous permettra d'admirer le levé du soleil.



Ensuite retour à la ville de Stone Town que nous avons brièvement aperçue à notre arrivée sur l'ile.
Nous restons 2 jours pour visiter ce dédale de ruelles étroites et sinueuses qui est un véritable bazar à l'animation orientale alterné avec des petits stands de rue.
On y trouve des maisons de style arabe avec cour intérieur, d'autres d'influence indienne avec joli balcon... mais la principale caractéristique reste ces grandes portes en bois sculptées. Elles sont souvent plus anciennes que les maisons et symbolisent la richesse du propriétaire.

Certaines portes sont hérissées de grosses pointes en cuivre, tradition venant de l'Inde qui avait pour but d'empécher les éléphants d'enfoncer la porte.

Le soir nous nous attardons dans Forodhani Gardens, grand jardin public verdoyant au bord de l'eau où les habitants prennent plaisir à discuter :



En fin d'après midi, le jardin se rempli de vendeurs aux stands éclairés par de petites lanternes (pas d'éclairage public ici !) garnis de spécialités : poulpes et divers poissons grillés, brochettes de beef (nyama choma) ou poulet, pizzas Zanzibarites, samosas, galettes (chapati), jus de canne à sucre extrait en direct ...



Pour notre dernière journée complète sur l'île, nous faisons le Spice tour : visite des plantations d'épices. On y trouve des clous de girofle, du poivre noir, de la cannelle, cardamone, noix de muscade, et autre vanille, jaque, citronnelle...

Les photos sont ici.